On l’attendait. Elle est là. La date de sortie du premier épisode de la saison 2 de Drag Race France est tombée, et c’est pour le 30 juin. On quittera le mois des fiertés pour entrer dans une ère de strass, de glam, d’impertinence, et surtout d’engueulades entre potes pour défendre sa préférée.
Je ne sais pas vous, mais moi j’ai hâte (contrairement à mes collègues à qui je vais casser les oreilles pendant des semaines… mais je suis sans aucune pitié !). Et, pour patienter, laissez-moi vous présenter succinctement les onze prétendantes à la couronne. Face à un tel cast, difficile de dire qui succédera à Paloma !
Mami Watta : « Je suis votre diva noire africaine préférée. »
Cette queen de 24 ans originaire de Côte d’Ivoire est étudiant en droit, mais c’est avec ses talents en danse, chant, théâtre et avec sa flamboyance qu’elle compte remporter la compétition. On la retrouve entre autres dans la partie consacrée à la scène ballroom du livre de Sofian Aissaoui, Drag, l’autre visage des queens et des kings, dans lequel un portrait lui est consacré.
Sara Forever : « Moi j’ai commencé à faire du drag pour prendre le pouvoir. »
Bordelaise de 33 ans, elle décrit son drag comme absurde, performatif et politique. Issue d’un milieu ouvrier, elle a décidé de se maquiller et de performer pour faire entendre une voix trop souvent méprisée ou négligée. Intense, survoltée, cette fan des années 80 risque bien de nous électriser, pour notre plus grand plaisir !
Piche : « Demande moi ce que tu veux, je le fais. »
Vous avez déjà pu découvrir cette gitane et Algérienne de 26 ans lors du Fashion Freak Show de Jean-Paul Gaultier, ou lors du show Fantasma Circus Erotica. Pour son look de promo, elle s’affiche dans une robe dont la couleur ferait hurler Michelle Visage, mais qu’importe ! Quand il s’agit d’être fierce, ou de danser et de chanter, on n’a l’impression que rien ni personne ne peut lui résister. Pas même ses futures concurrentes.
Ginger Bitch : « Comme mon nom l’indique… je suis douce et aimante ! »
Cette Niçoise de 44 ans née en Normandie inaugure chez moi une nouvelle sainte trinité coupable : des courbes pulpeuses, un humour ravageur et une tendance à shader tout ce qui bouge. Le reading challenge s’annonce particulièrement salé, j’en salive d’avance. Oh et elle est représentée par Pop Models, la première agence de drag en France, qui représente également un bon nombre de queens de la saison 1 de Drag Race France, dont la gagnante… c’est de bon augure ça, non ?
Keiona : « Les griffes sont limées. Je suis prête à faire des cicatrices. »
Vous avez déjà assisté au show KingsChefs and DragQueens ? Si c’est le cas… déjà invitez-moi la prochaine fois, mais sinon vous avez pu y voir performer Keiona. Cette Parisienne de 31 ans d’origine ivoirienne est la mother de la house of Revion et l’atout charme et sex-appeal de cette saison de Drag Race (ce n’est pas moi qui le dit, c’est elle. Mais je ne vais pas la contredire !). She serves body-ody-ody, mais surtout d’impressionnants skills de danse. Tellement que, fun fact, c’est l’une des danseuses dans la chanson Anything I do dans l’édition 2023 du jeu Just Dance.
Vespi : « Ce que je sais faire de mieux, c’est être jolie. Et je le fais bien. »
Flamboyante, extravagante, glamour. C’est ainsi que se décrit cette queen de 23 ans qui a quitté Lille pour devenir la disco diva de Paris. Elle aime ce qui brille, et moi j’aime celles qui aiment les choses qui brillent, alors j’ai hâte de voir ce qu’elle va nous apporter sur le runway.
Punani : « Je ne sais pas sourire. Ça ne va pas avec ma fantaisie. »
(Bon… il y avait aussi « Je suis une femme complète. Comme une crêpe. Une crêpe complète. ». La Bretonne en moi se sent obligée de vous partager cette citation).
Oui, la Punani du duo « Rose et Punani ». Cette Parisienne de 32 ans se dépeint comme froide, charismatique, sculpturale… mais aussi drôle, c’est important ! Elle compte bien briser la glace comme une crème brûlée (oui, je lui ai piqué ça aussi, je l’avoue) avec son humour et sa créativité. Et ça tombe bien, car ce qu’on attend le plus, c’est l’inattendu, et j’ai l’impression qu’avec elle on va être servi.es.
Rose : « J’espère que vous avez prévu un divan. »
Voici l’autre membre de ce duo de meilleures amies pleines de pep’s. C’est une Parisienne de 32 ans, mais surtout… une psy. Psy dont les patient.es doivent être aux anges. Moi, j’attends toujours la mienne dans Drag Race, et c’est inacceptable. Rose compte nous ravir avec son humour, son amour des mots et ses skills en théâtre et en impro, mais va-t-elle donner quelques séances à ses sœurs entre deux runways ?
Moon : « je coche toutes les cases, et je casse tous les codes. »
La toute première Suissesse de Drag Race ! Et pas des moindres. Une créature de la nuit de 31 ans, fan de films d’horreur et de mystères, qui compte même des sorcières dans sa famille. Femme trans non-binaire, pansexuelle et rom, cette queen a de quoi rendre fières toutes ces communautés, et envoûter les autres. Personnellement, je suis déjà sous son charme, je viens de boucler ma valise pour la Suisse. J’ai envie de me faire tirer les cartes.
Cookie Kunty : « J’ai un talent fédérateur. »
Est-ce qu’il y a vraiment besoin de la présenter ? On la retrouve chez KingChefs and DragQueens, dans le livre Drag, l’autre visage des queens et des kings… mais surtout dans l’un des rôles principaux du film Trois nuits par semaine sorti l’an dernier. À 29 ans, cette Montréalaise vivant aujourd’hui à Paris se dépeint comme une véritable diva du peuple. On adore sa vibe glamour et rétro de blonde hitchcockienne, ainsi que son humour, sa versatilité et son côté chaleureux. Une véritable icône, à l’origine de soirées mythiques telle la JeudiBarré, et que j’attendais sur la scène de Drag Race France depuis la saison 1.
Kitty Space : « Quand les gens me voient, ils me disent « Ah ! T’es trop belle ! »… bah ouais, ils ont raison. »
La saison 1 manquait de dark asian dolls… heureusement que cette année on va avoir Kitty Space ! Cette Française d’origine vietnamienne de… 24 ans et 36 mois (c’est pas moi qui le dit, c’est elle, et je respecte ça !) se dépeint comme un chaton bourré de l’espace, et ça, ça me parle. En plus elle est styliste, et je sens qu’elle va donner du fil à retordre aux autres queens sur le couture challenge. Hâte qu’elle nous régale lors de l’incontournable ball !
Voilà très rapidement de quoi vous donner l’eau à la bouche, ou a minima quelques infos de base pour ne pas être largué.es quand vos potes en parleront tout l’été. Mais je vous conseille surtout de regarder l’émission « Meet the Queens », sur la plateforme en ligne de France.tv. C’est disponible depuis jeudi 8 juin, et c’est là que j’ai déniché les citations de nos futures reines de Drag Race France. Je vous invite aussi à follow les candidates sur Instagram, histoire d’être au courant des viewings à venir et de leur venue par chez vous, où que vous habitiez.
Vous pouvez déjà retrouver les queens dans des shows avant même le début de l’émission, si vous voulez vous familiariser avec elles : Sara Forever à la Blu.e Velvet du 16 juin ; Kitty Space, Ginger Bitch et (de nouveau) Sara Forever aux Follivores Pride Edition du 24 juin… Et surtout, get ready pour les viewing parties qui s’annoncent ! Il y en aura apparemment tous les vendredis au Who’s, et aussi à La Caserne où La Grande Dame présentera l’émission de la semaine. Et, s’il n’y a pas de viewings là où vous habitez (j’ai grandi en pleine Beauce, je compatis…), vous pourrez quand même retrouver Paloma et une queen de la saison 1 qui débrieferont de l’épisode du jour dans « Drama Queens, chez Paloma », disponible sur France.tv après chaque émission. Mais, en attendant, on la retrouvera, elle et ses consoeurs, dans un documentaire événement le 24 juin (sur France.tv… vous commencez à saisir !). De quoi s’occuper avant le début de la saison 2, autrement qu’en suivant All Stars 8 !