On est jamais trop bien informé. Afin d’apporter ses services à la grande communauté des filles et vous permettre d’éviter rendez-vous foireux et baises minables, Barbi(e)turix développe sa propre base de données systématisant les meilleures et les pires du Wild lesbian World. Aujourd’hui découvrons le profil type de la gouine Hipster.
Nom : Kate Mousse
Où la trouver : La gouine Hipster dispose de divers points de localisation. Tout d’abord, les festivals de musique indé : parisien (Pitchfork, We Love Green) ou londonien (Glastonbury). Elle raffolle aussi des concerts de musique suédo-anglaise-sud africaine un peu électro, des bars underground enfin bref, là où son 6e sens de la hype la fait rappliquer illico presto. Et les friperies aussi, pour choper une guenille à 200€. Normal, il faut bien assurer son image d’artiste maudite-slash-inabordable.
A quoi ressemble-t-elle ? A une gravure de mode The Kooples ou bien à une pauvresse bohème de l’Armée du Salut pour les plus underground. « T’as vu mon pull, c’est bio, ça vient du Liban. Sinon j’ai trop le seum, j’ai loupé le concert privé de Woodkid la semaine dernière, trop dég vraiment. Anyway, je vais tweeter que je vais aller lire du Kierkegaard, ça me va me remonter le moral. »
La vie est cruelle pour la gouine hipster. Du coup, elle martyrise son corps en arborant des tatouages tous plus chiadés les uns que les autres. Elle souffre en vrai.
Comment se comporte-t-elle ? Elle te méprise. Te scrute. Pense que sa « pussy taste like Pepsi Cola » comme Lana Del Rey et Instagram tout ce qu’elle voit. En couple, vous baisez sur Siouxsie and the Banshees et buvez du thé saveur fleurs de cerisier. Elle te refile des chlamydiae en te jurant qu’elle est vraiment gouine et que les mecs à moustache, chemises de bûcherons et dégaine à la Devendra Banhart c’est vraiment pas son truc. En plus, elle ment.
Comment la serrer ? Lui payer une bière asiatique à 6€ à Nanashi en lui faisant remarquer (sans sourire) qu’elle ressemble à une héroïne de la Nouvelle Vague ou d’un film des 80’s (genre Emmanuelle Seignier dans Frantic ou Darryl Hannah dans Blade Runner) . S’extasier devant ses tatouages incompréhensibles mais attention avec de la retenue. La gouine Hipster ne couche pas avec des quidam(e)s lambda. La rabaisser de temps en temps aussi, ça la fera minauder. Elle aime se faire humilier verbalement.
Comment la larguer ? Au bout de 3 mois, 6 pour les plus patientes, tu jettes l’éponge. Marre de bouffer végétalien. Overdose de Kombucha et de vin rouge. Stop les balades en fixie à Ménil’. Son anneau dans le nez ne t’excite plus autant qu’avant et son côté de cheveux rasé repousse. Trop c’est trop, tu la tej par MP sur Facebook ou si t’es un peu amoureuse malgré tout, tu arraches une page d’un bouquin que tu lui envoies par la Poste. Zut, c’est quoi son adresse déjà ?
Bon ou mauvais coup ? Aléatoire. Elle ne s’est pas remise de la mort de Kristen Dunst dans Virgin Suicides, alors tu comprends, elle est à fleur de peau. Cause à effet, elle sera quasi inactive (en plus la weed, même bio, ça rend complément amorphe) mais là, surprise, elle se rappelle du potentiel X de Kristen Stewart dans le film Sur la Route et réveille ses bas instincts. Incompréhension totale, mais plutôt agréable au final.
On évite de lui dire ? « T’es un peu mainstream comme meuf en fait… »
On lui dit ? « Le Silencio ? Je rentre gratos, je connais le patron. »
AN SI