L’accalmie fut de courte durée.
Cela faisait 10 semaines que l’on avait pas entendu les divagations racoleuses de Frigide. 77 jours que l’on avait pas vu les militants postés aux sorties des métros, les petits drapeaux roses et bleus, des T-shirts « un papa, une maman » sur le dos des ados. 77 jours de répis avant la réplique des antis.
Hier, on s’attendait à revivre un 13 janvier, à voir les poussettes, les sonotones et les écharpes tricolores battrent le pavé. A s’accabler devant la couverture médiatique de l’évenement ou à paniquer à l’idée de prendre le métro.
Vous avez été nombreux-ses à réagir sur la toile. Soit pour témoigner de votre malaise face aux hordes d’homophobes, soit pour vous amusez des dérapages (nombreux) de cette manifestation aux allures de carnaval. Morceaux choisis.
Première polémique, la contribution de la SNCF à l’organisation de la Manif pour tous. On sait que cinq râmes de TGV ont été affrétées pour l’occasion. La réponse de la SNCF aux attaques formulées par des usagers est assez claire : « toute association, organisation, parti politique, entreprise, groupe constitué ou simples particuliers peuvent demander à affréter un train spécial ou bénéficier de tarifs de groupe. C’est une offre commerciale comme une autre qui n’a donc rien d’exceptionnel. Refuser un groupe sous le prétexte de ses opinions serait discriminant et répréhensible légalement. »
Pas vu, pas pris ?
Vous avez été nombreuses à vous sentir agressées par la foule dans le métro… Nombreuses aussi à avoir envie de chercher la confrontation.
Mais votre attention s’est principalement portée sur les dérapages des manifestations. Et sur les enfants, décrits comme les instruments d’une énorme opération de victimisation.
Même son de cloche pour le sktech offert par Christine Boutin, qui rafle l’oscar de la meilleure actrice, loin devant Marion Cottilard.
Un Tumblr vient de lui être décerné : Jouelacommeboutin. Vos contributions théatrales sont les bienvenues.
Enfin, ce sont les chiffres officiels qui vous ont fait réagir. Il faut dire que réunir 1,4 millions de personne sur une seule avenue, c’est assez fort.
Allez, un dernier pour la fin. Mieux vaut rire que pleurer.
